Rencontre avec la marraine de la première cohorte

La toute première cohorte de 42 Québec a la chance de pouvoir compter sur une marraine d’expérience qui les accompagnera dans leur parcours. Dès la première semaine, Véronique Lopez qui […]

La toute première cohorte de 42 Québec a la chance de pouvoir compter sur une marraine d’expérience qui les accompagnera dans leur parcours. Dès la première semaine, Véronique Lopez qui est cofondatrice et directrice technique pour MySmartJourney, est venue passer du temps sur le campus pour nous parler de son parcours, mais surtout pour rencontrer les étudiant(e)s et apprendre à les connaître. On a voulu en savoir plus sur elle et ses motivations.

42 Québec : Véronique, parle-nous un peu de ton parcours et de ce qui t’a amené vers le métier de développeuse?

Véronique : C’est un concours de circonstances. Je me suis découvert des intérêts extracurriculaires et j’ai eu envie de me focaliser là-dessus. Pour moi, le travail doit être une source de bonheur. Quand j’ai découvert le code, je suis tombée en amour avec l’idée de pouvoir concrétiser mes idées. De plus, la mécanique et la structure derrière le développement m’interpellent beaucoup. La logique et la résolution de problème, ce sont des choses qu’on peut développer sans limites et appliquer à tout. Je suis une passionnée de code donc j’ai décidé d’en faire mon métier.

42 : As-tu toujours eu la fibre entrepreneuriale?

V : Pas du tout! Pour être entrepreneur, il ne faut pas avoir peur de se jeter dans le vide. Ça, c’est le profil de ma sœur, avec qui je suis associée dans MySmartJourney. Moi, j’ai besoin de tout calculer et planifier. Un jour, j’ai découvert le terme intrapreneur qui correspondait beaucoup plus à mon profil. J’ai travaillé dans des entreprises très traditionnelles où je voyais toutes les possibilités d’amélioration. Je n’aime pas le statu quo, je suis proactive et j’aime m’impliquer. C’est une qualité qui peut venir avec un lot de problèmes étant donné que tous ne sont pas prêts à de tels changements dans leur quotidien. Heureusement, j’ai toujours été bien supportée, mais le pouvoir décisionnel que j’ai maintenant fait définitivement du sens pour moi. C’est un beau terrain de jeu et ça me permet beaucoup de flexibilité.

42 : Être une femme en TI, ça s’est passé comment pour toi?

V : Je n’ai pas vécu d’enjeux majeurs. Ayant surtout évolué dans le web et au niveau du front end, il y avait plus de femmes autour de moi et nous n’étions pas en minorité. J’ai aussi travaillé dans une entreprise où l’équipe était essentiellement masculine, mais je n’y ai pas non plus ressenti de malaise. Ceci étant dit, il ne faut pas se mettre la tête dans le sable. Il existe encore des milieux de travail toxiques, mais je crois que les choses changent, que les gens sont de plus en plus conscientisés et que la relève force les entreprises à s’ajuster.

42 : Tu es une personne très impliquée! Qu’est-ce qui t’a convaincue de devenir marraine pour la première cohorte de 42 Québec?

V : Je suis une fan du WAQ! Je participe aussi à tous les évènements possibles reliés au monde des TI. Depuis plusieurs années, je voulais faire du bénévolat, mais mon emploi du temps ne me permettait pas de m’impliquer de façon soutenue et régulière. 42 Québec m’a offert l’opportunité de faire une différence à ma façon. Je peux donc me présenter au campus quand bon me semble. Je n’ai qu’à m’installer dans une des aires communes et il y a toujours un ou une étudiant(e) qui vient s’asseoir avec moi pour discuter. Ça me permet d’offrir du mentorat plus personnalisé et d’apprendre à les connaître.

42 : Et quel a été ton premier constat en rencontrant les étudiant(e)s?

V : C’est impressionnant de constater la diversité des étudiant(e)s. Beaucoup sont en processus de changement de carrière et leurs parcours sont impressionnants. La majorité n’avait jamais codé et proviennent de domaines qui n’ont rien à voir avec la programmation. Ils et elles doivent voir tout le potentiel de leurs expériences passées et s’en servir comme une force.

42 : Qu’est-ce que tu as envie de leur apporter?

V : J’aimerais les aider à accepter leurs erreurs afin qu’ils n’aient pas peur d’oser essayer et échouer. C’est vraiment la clé du succès pour apprendre, découvrir et s’améliorer.

42 : Finalement, si tu pouvais organiser un dîner pour venir rencontrer les étudiant(e)s, tu commanderais quoi?

V : Ailes de poulets et bières de microbrasseries. En plus, il existe pleins d’options pour répondre à tout le monde: végane, sans gluten, plus épicé, moins épicé… Pourquoi pas une compétition d’ailes épicées tiens!

 

À 42 Québec, on est très reconnaissants de l’implication de Véronique qui est tellement disponible pour notre cohorte. Grâce à son expérience, elle pourra leur permettre de se préparer à la réalité du marché du travail, les aider à développer leur vision entrepreneuriale et leur partager des astuces pour travailler mieux.