42 Québec, partenaire de l’événement Rêver l’impossible

Et si la pédagogie de 42 Québec pouvait être appliquée dans d’autres contextes éducatifs? 42 Québec a eu l’honneur de participer à l’événement Rêver l’impossible, à la Tohue, à Montréal, […]

Et si la pédagogie de 42 Québec pouvait être appliquée dans d’autres contextes éducatifs?

42 Québec a eu l’honneur de participer à l’événement Rêver l’impossible, à la Tohue, à Montréal, le 20 juin 2023. Nous avons pu contribuer à une activité d’introduction au Design Thinking qui a réuni plus de 400 jeunes de 18 à 30 ans. Initiée par le président de Desjardins, Guy Cormier, l’activité avait comme ambition de réfléchir à des solutions aux enjeux actuels. 

Les jeunes, provenant de tous horizons, devaient préalablement choisir un thème (environnement, éducation et emploi, finance et économie) et écrire une lettre de motivation pour participer à l’événement. Ainsi, un groupe de huit d’entre eux a été invité à relever le défi proposé par 42 Québec sous le thème de l’accès à une école équitable, inclusive et adaptée. 

L’objectif de l’atelier était de répondre à la question : Comment pourrions-nous repenser les modèles éducatifs (en contexte scolaire ou d’apprentissage tout au long de la vie) pour permettre aux jeunes de développer les compétences associées à l’économie numérique d’aujourd’hui?

Déroulement de la journée

L’animation de l’atelier de Design Thinking du parcours Bâtir avait été confiée à Marie-Christine Messier de La Factry. Elle a d’abord présenté les 5 étapes que les jeunes allaient vivre au cours des quatre heures suivantes. Il s’agissait donc d’un atelier de Design Thinking en accéléré, puisqu’habituellement, chaque étape peut durer une journée.

1- Empathie

Les huit membres de l’équipe, qui ne se connaissaient pas et qui provenaient d’horizons très diversifiés, se sont rapidement mis en action pour découvrir le défi proposé dans un document de mise en contexte qui leur a été remis. Ils ont, dans un premier temps, posé des questions sur la formule 42 Québec, auxquelles Martin Boivin, directeur général de Québec numérique, et Martine Rioux, vice-présidente du conseil d’administration, ont répondu. Les sujets de l’éducation en général et des compétences qui deviennent incontournables dans le monde d’aujourd’hui, autant au travail que dans la vie de tous les jours, ont ensuite été abordés.

Nous en avons profité pour leur présenter le Référentiel québécois des compétences du futur de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), ce qui a fait écho chez le groupe. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que la CPMT est le principal partenaire financier de 42 Québec.

2- Définition

C’est le moment où l’on a complété la carte d’empathie et construit un persona, avec les conseils du facilitateur, David Pan, coach agile chez Desjardins. Ces outils ont permis de définir ce dont les jeunes ont besoin pour se sentir engagés, motivés à apprendre, et valorisés dans leur milieu scolaire, et dans la vie en général.

 

3- Idéation

C’est l’étape où on a imaginé toutes sortes de propositions permettant de répondre à la question du départ. Chaque proposition devait commencer par « Et si… ». Une fois les propositions individuelles rédigées, chacun a partagé son top 4 aux autres en les apposant sur un tableau. 

C’est à cette étape que la chimie du groupe s’est installée définitivement, en découvrant que leurs idées convergeaient vers des thèmes communs. On a bien senti que tous se donnent le droit de rêver à de meilleurs contextes d’apprentissage inclusifs. 

Nous avons terminé l’idéation par un vote pour déterminer les idées les plus intéressantes pour la suite de l’atelier, en classant les idées par thème : la collaboration au cœur de la pédagogie, l’apprentissage dans la pratique, revoir le système d’évaluation. C’est le premier thème qui l’emportera!

4- Prototypage

C’est ensuite le moment de passer de l’idée au concept. Après des hésitations de départ, les jeunes sont parvenus à développer un prototype de programme qui pourrait être proposé dans les établissements d’enseignement à titre de programme particulier. Celui-ci serait composé de projets collaboratifs, répondant aux intérêts des jeunes, et favoriserait le développement des compétences transversales. À terme, l’objectif serait de déployer le programme pour en faire une offre régulière et non plus un programme optionnel.

5- Test

Il fallait ensuite tester le prototype. L’équipe a alors présenté son concept à deux autres équipes et répondu aux questions et commentaires. Le programme collaboratif a été très bien reçu. Les commentateurs se sont demandé comment généraliser ce genre de programme dans les écoles et le faire reconnaître par le Ministère de l’Éducation. Tous s’entendent pour dire que les compétences transversales sont devenues essentielles et que l’école « traditionnelle » ne les met pas assez en valeur.

Une conclusion inspirante

Au terme de la journée, l’ensemble des jeunes a été réuni dans la grande salle de la Tohue pour une dernière activité de partage. Deux autres équipes avaient travaillé sur la thématique de l’éducation, et les trois équipes ont présenté leur affiche respective. L’apprentissage par les pairs, l’entraide et la collaboration, le système d’évaluation par pointage et rétroaction, les parcours personnalisés; les idées convergent. Tous ont le sentiment d’avoir accompli un pas pour l’avenir et osent croire que leurs prototypes pourraient se concrétiser.

C’est finalement Guy Cormier, le président de Desjardins, instigateur de l’événement, qui a clos cette journée. Ceci étant dit, il a été présent et a assisté aux discussions tout au long de l’atelier. Il nous a offert un résumé des discussions qu’il a entendues sur l’environnement, l’éducation, l’emploi, le logement, la finance et l’économie.

« Vous avez tous envie de changer le monde et vous êtes en mode solution. Vous avez bâti sur les idées des uns et des autres. Vous avez fait preuve d’audace, de perspicacité. Bravo! »

Il a conclu en invitant les jeunes à l’action. « Je vais porter vos idées, mais n’attendez pas. Vous avez le devoir de vous mettre en action. Faites le premier pas pour que vos idées se concrétisent. »

Merci à Desjardins d’avoir permis à 42 Québec d’être partenaire de l’événement Rêver l’impossible.