Le premier stage de Marc-André

42 Québec a accueilli sa première cohorte le 4 mai 2021. Dix-huit mois après le début de celle-ci, les tout premiers étudiants ont intégré leur premier stage. Parmi eux, Marc-André, […]

42 Québec a accueilli sa première cohorte le 4 mai 2021. Dix-huit mois après le début de celle-ci, les tout premiers étudiants ont intégré leur premier stage. Parmi eux, Marc-André, qui a vécu sa première expérience professionnelle en tant que développeur chez Korem, entreprise partenaire de 42 Québec. 

Avant de joindre la formation, Marc-André travaillait en vente et en gestion. Les compétences et connaissances qu’il a acquises avant le début de sa formation lui ont été utiles pour trouver son stage. Il est revenu à 42 Québec pour s’assoir avec nous et raconter comment s’est passé sa recherche, mais aussi son expérience pendant et après celui-ci. Parce que oui : Marc-André a été embauché un mois avant la fin de son stage!

 

À la recherche du stage

Quand j’ai débuté ma recherche de stage, j’ai ciblé quelques entreprises qui m’intéressaient. Korem n’en faisait pas partie initialement, car je n’étais pas familier avec leur champ d’expertise. Par contre, j’ai appris à les connaître grâce à différentes activités organisées avec leur équipe à 42 Québec, et la culture de l’entreprise m’a vraiment motivé à vouloir me joindre à eux.

Quand je cherche un emploi, ma première étape est de tisser des liens à l’aide de LinkedIn. C’est une personne au niveau des ressources humaines pour Korem que j’avais rencontrée à 42 Québec qui m’a répondu en premier. Je lui ai rapidement envoyé un message personnalisé dès que la connexion a été faite. Je lui ai expliqué comment j’avais découvert que les valeurs de l’entreprise cadraient avec les miennes.

Korem n’était pas en recherche de stagiaires ou d’employés à ce moment, mais ils étaient vraiment curieux de tenter une première expérience de travail avec des étudiants de 42 Québec. Le fait de les connaître m’a vraiment aidé, car j’avais plusieurs arguments pour leur démontrer mon intérêt pour eux, et ça les a incités à ouvrir un poste. 

Je crois que la pénurie de main-d’oeuvre actuelle pousse les entreprises à être proactives en matière de recrutement, et de faire ce qu’il faut pour ne pas passer à côté d’un candidat qui a du potentiel. Mon conseil est donc de cibler les entreprises qui nous intéressent vraiment et de les approcher, même si aucun poste n’est ouvert. Ça permet aussi de se construire un réseau de contacts qui pourrait être utile plus tard. Par exemple, une entreprise que j’avais approchée et qui n’était pas à la recherche m’a recontacté quelques mois plus tard pour m’offrir un stage.

Les contacts LinkedIn ne sont pas à négliger lors de la recherche d’emploi, surtout à 42 Québec. La communauté étudiante est grande et le simple fait de tous se connecter ensemble nous donne beaucoup de visibilité.

Finalement, pour une recherche stimulante, qui se soldera par des résultats, je suggère d’élargir ses horizons. Surtout pour un premier stage, qui est l’occasion idéale d’explorer et de se découvrir des intérêts insoupçonnés. Il faut s’intéresser aux entreprises qui s’intéressent à nous, et pas seulement à celles qui nous intéressent. J’ai choisi Korem car ils étaient rapides, ouverts et enthousiastes. Ça m’a permis une expérience de stage enrichissante, où je me suis senti soutenu et considéré.

 

En entrevue

Lors de la recherche du premier stage à 42 Québec, nous avons tous environ une année et demie d’expérience en développement. Les entreprises ne s’attendent donc pas à ce que nous ayons toutes les connaissances. C’est donc les compétences et expériences passées qui vont faire la différence. Un stagiaire qui a déjà de l’expérience sur le marché du travail est un avantage considérable pour une entreprise.

Une grande partie de notre apprentissage pendant la formation se fera pendant le premier stage. La volonté d’apprendre, de travailler en équipe ainsi que la débrouillardise et l’autonomie sont toutes des qualités qu’on développe à 42 Québec et qui sont faciles à démontrer en expliquant son parcours étudiant. 

C’est à la première entrevue que le filtre se fait et que l’entreprise évalue ce qui vous attire chez eux. La deuxième entrevue est plus technique. J’y ai parlé des projets accomplis à 42 Québec sans montrer de code. Je n’ai pas hésité non plus à parler de ce que j’avais préféré faire. Ça a interpelé l’entreprise et ça m’a permis de travailler sur des projets qui me motivaient.

 

Pendant le stage

Korem a mis sur pied un centre d’excellence et d’innovation (CEI) pour intégrer les nouveaux employés. J’ai eu la chance d’avoir le temps d’y apprendre de nouvelles technologies. Au CEI, j’ai été attitré assez tôt à un projet qui débutait de zéro, ce qui a été très instructif.

J’avoue que les débuts ont été difficiles, je ne comprenais absolument rien! Mais c’est normal, peu importe l’entreprise dans laquelle on se retrouve. Le développement est un domaine immense, surtout en web full stack. On touche à tout, les technologies sont larges et les connaissances à acquérir sont diversifiées. Qu’on soit étudiant ou expérimenté, il y aura toujours de nouvelles choses à apprendre. Il ne faut pas s’arrêter à ça et continuer de faire ce qu’il faut pour évoluer.

À mes débuts, je disais oui à tout, je voulais tout apprendre. J’ai saisi toutes les opportunités de formation et d’apprentissage. Il faut être ouvert et ne pas avoir peur d’utiliser des outils différents de ceux que l’on connaît. Il ne faut pas non plus hésiter à donner son opinion. Tout le monde peut savoir des choses que d’autres ne savent pas. Il faut aussi s’impliquer et être présent. Même si le télétravail est permis, profitez de la chance de vous entourer de professionnels.

Au-delà des connaissances techniques, certaines méthodologies en milieu de travail peuvent aussi être difficiles à assimiler. Ce que j’ai trouvé intéressant, c’est qu’une fois acclimaté à ces bonnes pratiques, j’ai vu tout ce qu’on avait mal fait dans notre projet d’équipe, Transcendence, à 42 Québec. J’ai aussi appris à optimiser mon utilisation de GIT. Suite à cette expérience, je réalise que j’aurais dû faire plus de code review et prendre plus le temps de préparer mes projets avant de les débuter. Les rencontres d’équipe sont tellement importantes, même quand on a l’impression que personne ne s’écoute. C’est vraiment dans ces rencontres qu’on réussit à mieux anticiper les problèmes.

 

Bien préparé à joindre l’industrie

La capacité d’apprendre à se débrouiller qu’on acquiert à 42 Québec permet de bien s’en sortir lors d’un stage. Mais c’est à double tranchant : il ne faut pas hésiter à demander de l’aide quand on est bloqué, pour que les choses progressent. Il faut aussi apprendre à choisir les bons moments pour poser des questions.

Le projet juste avant le stage est Transcendance, et je réalise qu’il est tout à fait approprié pour apprendre concrètement et se préparer au marché du travail. Le fait d’avoir réussi ce projet m’a permis de gagner en confiance et de savoir que je suis capable de relever des défis énormes.

En entreprise, il y aura toujours de grands défis et des technologies que l’on n’a pas rencontrés pas lors de notre parcours étudiant. C’est normal, et lors d’un stage, on est accompagné pour apprendre. À cause de cette expérience positive, j’ai accepté tout de suite l’offre que Korem m’a faite suite à mon stage, car j’avais un énorme coup de coeur pour l’entreprise.

 

Une grosse étape

Le projet Transcendence jumelé à la recherche de stage en fin de tronc commun à 42, c’est stressant. Il ne faut pas hésiter à en parler et à partager nos enjeux entre nous, car on le vit tous. Extérioriser ça aide à gérer le stress. 

Pour le stage, il faut rester ouvert d’esprit. C’est surprenant à quel point notre conception de certaines choses est erronée en tant qu’étudiant. Et si vous n’aimez pas ce que vous faitespendant ces 4 à 6 mois, ça vous orientera mieux pour la suite. Il faut apprendre à marcher avant de courir!